Si Wim Wenders a recouru à la musique de ce groupe new-yorkais dans son film L’état des choses, c’est qu’elle reflète bien son image des grandes villes, introspective, politique, drôle, dure et cynique à la fois.
Trois des musiciens font aussi du cinéma, et plusieurs de leurs courts et long métrages ont été primés : Rome 78, Hell Is You, et No Japs At My Funeral, un portrait d’un membre de l’IRA, réalisé peu après l’attentat contre Lord Mountbatten. Le hobbie de James Nares, batteur du groupe et ancien élève de Nicholas Ray, est de peindre des fresques-manifestes sur les murs de New-York.
Les critiques musicaux américains s’accordent à qualifier leur nouvel album, Lies To Live By de « good stuff ».
Extrait d’une des chansons : « La vérité, c’est le blues, mais le mensonge, c’est le plaisir. »
Libération